Chapelle Saint-Jean

La chapelle placée sous le vocable Saint-Jean est un édifice du XVè siècle, avec une fenêtre flamboyante au chevet. La chapelle Saint-Jean a une vocation hospitalière. Deux arcades, sur le mur nord, qui séparaient l'espace hospitalier diparu de la nef de la chapelle. La fontaine Saint-Jean aménagée en bordure de chemin, à environ 50 mètres vers le sud est, est dédiée à Notre-Dame de la Clarté, son eau miraculeuse préviendrait ou guérirait les maux d'yeux.

Ce petit village était jusque la Révolution une "trêve" c'est à dire une succursale, de la paroisse de Plougonvelin ; la ville du Conquet dépendait de cette trêve. On y trouve quelques façades ou portails décorés de pierres sculptées venant des bâtiments démolis ici ou à Saint-Mathieu. L'église paroissiale fut rasé en 1853 et ses pierres ont servis à la construction de la nouvelle église "Saint-Croix" au Conquet.

Au cimetière on trouve la petite chapelle dite de "l'ange gardien" ou de "Saint-Michel". Au sein de cette chapelle, on y trouve, trois tableaux, à la peinture presque effacée où l'on devine la silhouette d'un ange.

En juin 1940,, les allemands projetèrent d'installer à Brest une importante base navale. Pour la défendre, ils construisirent les batteries des Rospects et de Kéringar. Cette dernière est située sur un plateau culminant de 46 mètres dont le panorama s'étend de la pointe de Corsen à la pointe du Raz. Quatre pièces y furent installées couvrant largement ce périmètre. Les prisonniers de guerre française et la main d'œuvre locale ont permis la construction. La fréquence des attaques des alliés obligea les allemands à recouvrir les affûts sous des casemates bétonnées ; l'épaisseur de la voûte du seul blockhaus terminé en août 1944 est de 1.70m. Le poste de commandement se trouvais dans un blockhaus implanté au lieu-dit Keromnes, près de Saint-Mathieu. Aujourd'hui ce blockhaus a été transformé en musée Mémoires 39-45. Une visite de ce musée s'impose !