Circuit VTT n°12 - Lanildut / Portsall / Lampaul-Ploudalmézeau / Brélès

Dans cette rue se succèdent les maisons des maîtres de barques, toutes cachées derrière leurs hauts murs. Ces belles demeures des XVIIème et XVIIIème siècles, sont pour la plupart surmontées de cheminées en demi-lune appelées "cheminées anglaises".

Situé dans la partie nord du chenal du Four, ce petit Aber est une excellente escale pour les plaisanciers en transit vers la Bretagne sud ou l'Angleterre. Base de départ pour visiter Ouessant à la journée ou l'archipel de Molène en semi-rigide Le port de l'Aber Ildut, est très dynamique : arrivée des goémoniers qui déposent les algues récoltées en mer d'Iroise, mouillage de bateaux de plaisance, sorties pêche en mer, en kayak ou en stand up paddle... Location de Kayak et de vélo à la boutique du port. Le port de Lanildut est devenu, depuis bien longtemps, le plus gros port de déchargement d’algues du continent : 40 000 à 45 000 tonnes d’entre elles y transitent chaque année et font perdurer l’activité des fameux goémoniers. Pour en savoir plus, direction la Maison de l’Algue, qui vous présente en détail l’histoire et l’évolution de cette activité typique du littoral.

La petite chapelle de Saint-Samson, date de la seconde moitié du XVIII ème siècle, offre un panorama merveilleux face à l’océan. En contrebas de la chapelle, coule une fontaine dont la vertu miraculeuse était utilisée il n’y a pas si longtemps encore. L’usage voulait que l’on y plongea les enfants pour leur donner de la vigueur. La présence d’une stèle gauloise à proximité de la fontaine, atteste de la sacralisation ancienne du site. Derrière le hameau, un menhir, pris dans un talus et contre lequel les gens venaient se frotter pour soulager leurs rhumatismes, nous fait remonter encore davantage le temps et renforce ainsi la fonction guérisseuse de Saint-Samson.

Kersaint, « village des saints », doit son nom à l’histoire de Saint Tanguy et Sainte Haude, au VIe siècle. Ils étaient les enfants de Galon du Chastel, seigneur de Trémazan, dont les ruines majestueuses du château sont encore visibles à Kersaint, près de la grève. A l’endroit où, victime d’une tromperie, Haude fut décapitée par son frère, s’éleva très tôt un modeste édifice religieux dédié aux deux saints. Les du Chastel le remplacèrent à partir du XVe siècle par la chapelle actuelle, dont la plus grande partie date du XVIe siècle. En 1518, la chapelle, dédiée à Notre Dame du Vrai Secours, fut élevée par les du Chastel au rang de collégiale.

Rendez-vous à la Pointe du Guilliguy ! Là-haut, une croix élancée sur son socle de roche brut se dresse à proximité du dolmen du Guilliguy. Vous ne serez pas déçu, le point de vue sur le charmant petit port de Portsall est tout simplement merveilleux. A marée haute, le plan d’eau turquoise s’anime. Malgré les nombreuses roches visibles et les balises qui sécurisent la sortie du port, bateaux de pêche, petits voiliers, kayaks et paddles évoluent fièrement.

Sur le quai, une des monstrueuses ancres de l’Amoco Cadiz rappelle la tragédie écologique de 1978. Le naufrage du pétrolier supertanker causa l’une des pires marées noires de l’Histoire. Prenez le temps de passer à l’espace muséographique L’Ancre An eor s'il est ouvert, celui-ci retrace l’évènement qui bouleversa la vie de toute la communauté. Rendez-vous à la Pointe du Guilliguy ! Là-haut, une croix élancée sur son socle de roche brut se dresse à proximité du dolmen du Guilliguy. Vous ne serez pas déçu, le point de vue sur le charmant petit port de Portsall est tout simplement merveilleux. A marée haute, le plan d’eau turquoise s’anime. Malgré les nombreuses roches visibles et les balises qui sécurisent la sortie du port, bateaux de pêche, petits voiliers, kayaks et paddles évoluent fièrement. Une dizaines d’optimistes à la queue leu leu virent tour à tour les bouées mises en place par le moniteur du centre nautique.

Le nom de la commune rappelle qu'elle fut à l'origine une simple trève de la paroisse de Ploudalmézeau. Selon la tradition, au VIe siècle, après son débarquement à Ouessant, Saint Pol Aurélien, futur évêque du Léon, aurait établi là un oratoire et un campement provisoire près de la fontaine. L'église actuelle, construite au même emplacement 1100 ans plus tard, lui a été dédiée.