Batz, île aux saveurs
Elle se laisse bercer par la douceur du Gulf Stream. Sous son microclimat, choux-fleurs, carottes, échalotes et pommes de terre primeurs aux saveurs iodées poussent dans ce potager sur l’eau. À quelques encablures des cactus, palmiers, dattiers des Canaries, arbres maoris du jardin Georges-Delaselle.
Ouessant, île sentinelle
Une fois passé le Fromveur, les hautes falaises racontent ici la force des éléments. Les phares balisent les contours de l’île, c’est le bout du bout du monde ! Une côte sauvage qui se découvre à pied et d’où l’on peut admirer les plus beaux couchers de soleil. Selon les ornithologues, c’est l’un des meilleurs endroits pour voir les oiseaux migrateurs et c’est aussi le refuge de l’abeille noire.
Molène, tradition goémonière
Camaïeux de bleu et de vert à marée basse, la mer par beau temps a des allures de lagon. Au port, bateaux de pêche et de plaisance côtoient les scoubidous, ces bateaux venus du continent cueillir le goémon dans le plus vaste champ d’algues du monde !
Sein, l’inoubliable
La traversée le long de la Pointe du Raz est fascinante. Pas de voiture ici, les ruelles sont si étroites ! Et dans ces petites maisons colorées, blotties les unes aux autres, se racontent des récits de marins et de pêcheurs, de sauvetages et de naufrages. Au large de l’île, la chaussée de Sein, balisée par le célèbre phare d’Ar Men, reste aujourd’hui encore un mythe.
Les Glénan, illusion tropicale
Vu du ciel, on s’imagine ailleurs avec ses îlots, ses plages de sable blanc nacré et ses eaux bleues si cristallines. C’est le paradis des oiseaux et le délicat Narcisse des Glénan pousse ici et nulle part ailleurs. L’Archipel est le lieu de rendez-vous de tous les passionnés de nautisme. Chaque année, près de 15 000 stagiaires se forment dans la plus grande école de voile d’Europe !
Des joyaux à préserver
Une escapade sur les îles du Finistère offre l’opportunité de comprendre la vie insulaire et le quotidien des femmes et des hommes qui y vivent toute l’année, y travaillent et mettent à disposition tant de services pour les vacanciers. Alors quand on y est, tout est décuplé : les paysages, les panoramas, les émotions… mais aussi l’empreinte environnementale qu’on y laisse. Sur les îles finistériennes, on a conscience que la nature est une chance et qu’il faut la préserver pour pouvoir y revenir !